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22 mai 2016

Cent ans de solitude – Gabriel García Márquez

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Cien años de soledad (1967)

“A Macondo, petit village isolé d’Amérique du Sud, l’illustre famille Buendia est condamnée à cent ans de solitude par la prophétie du gitan Melquiades… Dans un tourbillon de révolutions, de guerres civiles, de fléaux et de destructions, elle vit une épopée mythique, à la saveur inoubliable, qui traverse les trois âges de la vie : naissance, vie et décadence… Ce roman époustouflant est un chef-d’oeuvre du XXe siècle”
– Cent ans de solitude (quatrième de couverture)

 

Le roman du colombien Gabriel García Márquez (1927-2014) relate la fresque historique et presque épique de la famille Buendía tiraillée entre grandeur et décadence. Sur sept générations, le lecteur suit l’évolution des membres de la famille, étroitement liée au village imaginé par l’auteur.

L’expansion progressive de Macondo amènera petit à petit l’activité commerciale, une population nouvelle, des découvertes, des avancées scientifiques, mais aussi des conflits politiques, militaires, des mythes, le chemin de fer ou des fléaux presque bibliques. Les conflits, massacres et guerres traversés par la famille et le village sont propres à la véritable histoire de la Colombie.

 

“Bien des années plus tard, face au peloton d’exécution, le colonel Aureliano Bendia devait se rappeler ce lointain après-midi au cours duquel son père l’emmena faire connaissance avec la glace. Macondo était alors un village d’une vingtaine de maisons en glaise et en roseaux, construites au bord d’une rivière dont les eaux diaphanes roulaient sur un lit de pierres polies, blanches, énormes comme des oeufs préhistoriques”
 Cent ans de solitude (Incipit)

 

Au fil des pages, c’est un véritable arbre généalogique de plusieurs étages que le lecteur se doit de mémoriser. Lire Cent ans de solitude, c’est relever un défi, celui ne pas se perdre aux frontières du réel et du surnaturel, celui de suivre des personnages dans une relation familiale complexe, avec des noms similaires mais des vies uniques, pourtant toutes unies par la solitude.

 

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L’influence des grands parents de celui qu’on surnommait Gabo" en Amérique du Sud est constamment présente dans Cent ans de solitude.

Son grand-père, colonel vétéran de la Guerre des Mille Jours (Colombie, 1899-1920), est une figure militaire respectée mais aussi un conteur hors pair. Il apporte à son petit-fils un savoir littéraire, culturel, historique et moral.

Sa grand-mère, d’origine indienne, participe à la construction du petit Gabriel García Márquez. L’écrivain est inspiré par sa manière de considérer les faits extraordinaires comme si ils étaient naturels.

La maison des grands-parents est pleine d’histoires fantastiques, de récits d’esprits et de prémonitions. Ignorés par le grand-père qui privilégie le savoir scolaire, ils alimenteront l’imaginaire du futur écrivain.

 

“L’atmosphère était si humide que les poissons auraient pu entrer par les portes et sortir par les fenêtres, naviguant dans les airs d’une pièce à l’autre”
– Cent ans de solitude

 

C’est à cet esprit qu’on associe le réalisme magique, un genre qui rend compte de l’insertion d’éléments “magiques” intégrant un environnement qualifié de vraisemblable : dans un cadre historique par exemple. Cent ans de solitude est considéré comme le roman le plus représentatif du genre.

Le réalisme magique est également associé au boom de la littérature latino-américaine (années 1960), un mouvement qui propulsera un groupe d’écrivains latino-américains (notamment C. Fuentes, M. Vargas Llosa ou J. Cortázar). Leurs œuvres seront largement diffusées en Europe et dans le monde.

Aujourd’hui vendu à des dizaines de millions d’exemplaires, ce roman époustouflant est traduit en 35 langues. Cent ans de solitude est défini par la critique comme le chef d’oeuvre de son auteur.

 

“Cent ans de solitude est un chef d’oeuvre et certainement l’un des meilleurs romans latino-américains à ce jour”
– Times 

 

Cent ans de solitude, G.G Márquez - Roman Poche Editions Points (8e)

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